Les 24 et 28 mai 2025, la MEJ a franchi une nouvelle étape. Après une première édition parisienne en 2024, la marche s’est étendue à plusieurs villes et a rassemblé des centaines d’enfants, de jeunes et d’adultes autour d’un même message : le respect des droits des enfants et des jeunes n’est pas une option, mais une nécessité. Dans une ambiance à la fois festive et revendicative, pancartes, slogans et banderoles ont donné vie aux cortèges, entraînés par l’énergie des jeunes. De nombreuses associations se sont alliées à la MEJ, affirmant son caractère collectif, inclusif et intersectionnel, et renforçant sa mission : donner une visibilité incontournable à la voix des enfants et des jeunes dans l’espace public.
Une marche, plusieurs villes

© Crédit photos : Lola Pineau
Plusieurs cortèges et rassemblements
La MEJ s’est déployée dans plusieurs villes de France. Deux grandes marches ont eu lieu à Paris et Nice, tandis que des rassemblements ont mobilisé Valence et Ascain. À Metz, une marche était également prévue mais a dû être annulée le jour même en raison d’un arrêté municipal lié aux conditions météo. Les mobilisations se sont incarnées à travers des cortèges, des ateliers, des stands associatifs et des prises de parole.
Des ateliers et stands de sensibilisation
L’édition 2025 a marqué une véritable évolution. Dans certaines villes, les participant·es ont également pu profiter de stands associatifs, informatifs et ludiques, pensés pour sensibiliser tout en créant des espaces conviviaux et interactifs. On pouvait ainsi découvrir des ateliers pancartes ou atelier maquillage, participer à un quizz sur les droits de l’enfant, ou encore s’informer grâce à des stands de prévention sur le numérique ou sur les violences faites aux enfants.
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Ces animations, portées par diverses associations engagées dans le secteur de l’enfance et de la jeunesse – comme Caméléon, Cafézoïde, Droit au Corps, le Collectif Enfantiste ou encore l’ANACEJ – ont permis de donner à la MEJ 2025 une dimension à la fois festive, pédagogique et participative, renforçant la portée de cette mobilisation.
« Nous pensons que l’école est une école pour tous, et pour les enfants et la jeunesse, nous espérons une école plus humaine, qui aide à grandir, à apprendre et non pas une école qui met souvent à mal dès le plus jeune âge. »
« Protéger les enfants, ce n’est pas les faire taire. C’est les écouter. C’est leur donner des récits où se reconnaître. C’est leur garantir des espaces sûrs. C’est respecter leurs identités, leurs paroles, leurs choix. »
« La voix des jeunes, ce n’est pas un bruit de fond qu’il faut étouffer. C’est une voix forte, claire, pleine de volonté de s’engager. Il est temps qu’elle trouve toute sa place. »
Hommage aux victimes de Le Scouarnec
Une action symbolique forte a été menée pour rendre hommage aux victimes du chirurgien Joël Le Scouarnec, accusé de 299 viols et agressions sexuelles. Une grande banderole, représentant les 299 victimes, a été déployée sur la place de la République avant d’être portée tout au long de la marche jusqu’à la gare du Nord. Ce geste visait à rendre visible l’ampleur des violences et à rappeler que derrière ce chiffre se cachent des vies, des visages, des identités individuelles. En fin de cortège, certaines victimes ont pris la parole pour témoigner.
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© Crédit photos : Ninon Boissaye
Et maintenant ?
La prochaine édition aura lieu en mai 2026. Les dates et villes seront annoncées bientôt ! Notre objectif ? Mobiliser encore plus largement et faire grandir la MEJ avec de nouvelles villes, y compris en outre-mer.
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